L'HISTOIRE : Les méandres de l'imagination débordante d'une jeune fille, dont les rêves sont la seule échappatoire à sa vie cauchemardesque. Délivrée des limites de l'espace et du temps, elle est libre d'aller là où l'entraîne son imagination, et ses aventures incroyables brouillent la frontière entre réalité et imaginaire. Internée contre son gré, Babydoll n'a toutefois pas perdu la volonté de vivre. Déterminée à se battre pour recouvrer sa liberté, elle pousse quatre autres jeunes filles - Rocket la grande gueule, Blondie la débrouillarde, Amber la fidèle des fidèles et Sweet Pea toujours hésitante - à se regrouper pour tenter d'échapper à leur destin terrifiant, à la merci de leurs geôliers, Blue, Madame Gorski et le High Roller. Entraînées par Babydoll, les filles engagent une bataille fantastique contre l'univers fantastique, des samouraïs aux serpents, avec un arsenal virtuel à leur disposition. Ensemble, elles doivent décider de ce qu'elles sont prêtes à sacrifier pour rester en vie. Mais, avec l'aide d'un Sage, leur incroyable voyage - s'il réussit -les conduira à la liberté.
La CRITIQUE: De L'armée des morts à Watchmen, en passant par 300 et Le Royaume de Ga'hoole, à chaque fois, Zack Snyder mettait en exergue un matériau original, tirant alors la quintessence de ce qu'il avait à sa disposition. Pour Sucker Punch, il doit partir de rien, se débrouiller tout seul et créer un univers, une histoire et des personnages de toute pièce. Un exercice peu aisé, que certains de ses confrères n'oseront pas, par peur de se brûler les doigts. Mais être habile caméra au poing ne rime pas forcément avec belle plume au bout des doigts. Malheureusement, c'est à ce cruel constat que se heurte Zack Snyder avec Sucker Punch. Car si ses poupées de chiffon pleurnichardes sont plus sexy que jamais, il ne parvient pas à en faire de vraies héroïnes dotées de vices et de vertus, auxquelles le spectateur peut s'identifier ou envers lesquelles il peut ressentir de l'empathie. Non rien de tout ça - et il faut dire aussi que le casting n'aide pas, le (faux) méchant et son charisme de balai de Cendrillon en tête. Le seul élément intéressant que Zack Snyder avait engagé se prénomme Jon Hamm et il le gâche. It's a shame !
http://www.excessif.com/cinema/critique-sucker-punch-6328866-760.html
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